“Everybody is so rushed compared to Santiago!” I complained to Feng. “It’s like… it’s like I don’t speak fast enough, don’t have my money ready fast enough, don’t get it fast enough!”
I didn’t chitchat with anyone in Buenos Aires. While in Antofagasta, Valparaíso and Santiago, many people were curious to know where we were from or just felt like talking about the weather or politics, Porteños were straight to the point—tell me what you want, give money now, and please, have some change ready, there ain’t none in the till. There was no small talk while waiting for my empanadas to be warmed up and the only people initiating a conversation were the “cambio” guys on Florida and Lavalle—cambio, cambio, dollares, reais… cambio, cambio… Of course, I had no dollars to change on the black market, so no conversation was had.
I get it. There are tons of tourists in Buenos Aires and none of them are particularly exotic or interesting to the average Porteños. It’s all about business. I mean, when you get Brazilian tour groups shouting in Portuguese, apparently unaware of the fact Spanish is spoken in Argentina and that the hotel front desk has no idea what you’re talking about even if you’re very loud, you don’t feel like being friendly with dumb foreigners. But I missed these small interactions.
Feng likes it better here, though. He finds it easier precisely because Buenos Aires is used to catering to tourists. No one expects you to speak Spanish and “pollo” is helpfully labelled as “chikent” which just has to be “chicken.”
So I didn’t talk with people much, but I took pictures—eh, I’m a tourist, after all, right?
I love the woman in a yoga pose on this busy street! and your pictures of people in general 🙂
Thank you! I love taking them too, it’s a cool way to learn to look around you.
Ça, c’est sûr. Par contre, tu fais comment pour que les gens ne te remarquent pas (à part bronzer autant qu’eux :P)? Je veux dire, je me sens toujours mal à l’aise de prendre une photo dans une rue/devant un bâtiment, qu’il y a du monde et que c’est “obvious” que les gens seront sur la photo. D’ailleurs, je me demande : as-tu déjà eu de mauvaises expériences de personnes qui te demandent de supprimer la photo ou autre ?
(autre chose : je n’ai pas été notifiée de ton commentaire, on dirait que le bouton ne fonctionne plus…)
Zut pour le bouton commentaire… j’espère que tu verras celui-là!
Je n’ai jamais vraiment eu de mauvaise expérience. Des fois, des regards bizarres, mais ça ne va pas plus loin et je me sens à l’aise dans mon rôle de photographe amatrice. Parfois, c’est même moi qui vais voir les gens pour leur dire que j’ai une photo sympa d’eux, si jamais ils veulent un tirage ou le fichier (surtout pour les personnes âgées, qui n’ont peut-être pas eu de photos d’elles depuis un bail). Certaines personnes aiment poser aussi!
En fait, je crois que ça dépend de ta propre attitude envers les photos. Moi, je m’en fous qu’on me prenne en photo. J’ai plein de photos de moi, de nous, où je ne suis pas à mon avantage mais je ne regarde pas ça, je regarde le moment, le souvenir 🙂
Ça me plaît de te suivre ainsi. Je crois que je voudrais partir avec toi et te suivre sans me poser de questions lol. Sometimes I miss this feeling, suivre mes parents où ils avaient décidé d’aller, confiante, sans avoir à intégrer cette inquiétude du « mais où va t on manger »? « Va t on trouver un hôtel ? » « est ce que c’est sécuritaire? » etc