Mark P… It’s gotta be you. You’re in this class.”
For kids, summer ended on September 5, just after Labour Day. Mark transitioned to Grade 1 in the same K-12 school where he completed two years of kindergarten and he earned the right to play in a different muddy yard.
There’s one big change this year, though—Mark is in a French program.
Last June, the school presented us with a dilemma. Future first graders could attend the English program with core French (i.e. classes in English) but for a year only because the program would no longer be offered in September 2019. The other popular option was the early French immersion program, with 80% of classes taught in French.
You could logically assume that a native French speaker and mother of a child who doesn’t speak French would jump on the French immersion opportunity. Well, honestly, I’m not sold on French-language instruction in Ontario. Case in point, my parents couldn’t believe that for the past two years, Mark was in a 50% English and 50% French program. Neither could I—around April, after a year and a half of French, Mark did ask me what “merci” meant.
I was really hoping Mark would learn French at school in a formal setting then practice at home with me. After a year of “early French immersion”, I finally understood that kids don’t actually learn French—they are supposed to learn in French. So basically, the school system assumes that at one point, all of a sudden, it will click and voilà, French speakers.
It definitely did not click for Mark.
His biggest achievement was to butcher a couple of French nursery rhythms and he has no idea what they are about. He learned more French in six weeks in France than in two years at school.
“Don’t worry,” my dad laughed. “If all his classmates ‘speak’ French like him, he will be just fine. And by that, I mean the school system will have to seriously reconsider French instruction.”
So, Mark joined the rest of his classmates who don’t speak French but really should.
French started the minute school did.
“Allez allez, on y va!” the teacher suggests with an encouraging smile.
“What is she saying?” a kid mutters.
“I have no idea,” his dad replies. “But pay attention!”
Yeah, that French immersion thing is going to go well, I can feel it…
“Why are you still here, mommy?”
“Do you want me to go?”
“Huh… maybe not yet.”
“That’s what I thought.”
Some kids look happy to be here, others not so much. Instinctively, they all line up against the wall. It’s a hot September morning, most of them are in shorts and t-shirts. I note how tall Mark is this year. Must be the French cheese and pains au chocolat.
“Suivez-moi! Par ici!”
The kids look totally puzzled. I have a special thought for the teacher who will likely talk to herself for the next few months, then I walk away.
Mark is holding the door for his classmates. I wave goodbye but he doesn’t see me.
I forgot to remind him to ask if he needs to go to the bathroom, to eat his lunch and to pay attention to the teacher.
Maybe he doesn’t need the reminder anymore but I’m fully prepared to give it to him until university.
“You guys both came to pick me up?”
Yes, we did. Sounds like the kind of things parents do on the first day of school. Mark forgot his lunch box in the classroom so we go get it. In the hallway, there’s a police officer and a couple of teachers. “So which kid is missing?” Feng and I exchange a worried look and follow Mark as closely as we can.
I check the lunch box to see if Mark enjoyed his “nutrition break”—no kidding, that’s how the school calls it (classes are “instructional blocks”). There are a couple of flyers inside.
“We’re going to get hot dogs!” Mark announces.
A school BBQ, already?
Mark hands me a flyer.
What the actual fuck.
Remember when I was making fancy lunch boxes for daycare because they had a microwave and kids actually had a proper lunch break? A few of you joked that I should sell these lunch boxes.
Well, someone did. I’m looking at the school version of Uber Eats, the school version of “hey guys, I’m gonna get take out, anyone wants something?”
The Lunch Lady is your coast to coast leader providing our customers access to good healthy food through a franchise network of Lunch Ladies and Lunch Guys in local communities across Canada. We are Canada’s most experienced and trusted individually catered hot lunch provider, delivering our lunches to over 1300 locations, mainly elementary schools.
Unfuckingbelievable.
Now, I’m not blaming the business-savvy person who came up with the concept nor the busy parents who sign up for it.
But how fucked up is it to see companies advertising in schools?
How fucked up is it when you get a different flyer every day for such services like we did last week?
How fucked is it to lead kids to believe they could totally have cool lunches if mommy and daddy would sign up for the service?
Very fucked up.
“So I’m not getting hot dogs?”
“Nope. What did you write on your notebook in French? Je suis en première année… Cool!”
“Yeah. Mommy… what does it mean?”
Sigh.
Bonjour Juliette
Au sujet du français. Les gamins sont des éponges, et même à 6 ans, ton fils peut encore apprendre à parler français, je pense juste que l’école ne suffira pas, il faudrait que tu parles français à la maison, l’as tu envisagé ?
Par contre cette Lunch Lady, quelle arnaque ! En plus, les menus ne sont pas très diététiques non ? Ça me rappelle les menus de ma fille en primaire à Chicago : on a testé pendant qqs semaines et on a laissé tomber, c’était carrément dégueu. Vive la lunch-box !
Ps. BTW impossible de répondre sur ta dernière question au sujet de notre fiasco américain dans les commentaires sur ton post “Are we there yet” je te raconterai une autre fois en MP de préférence.
J’ai beaucoup de mal à parler français à la maison, curieusement. J’essaie, mais ce n’est pas naturel. Comme Feng ne parle pas français et que mon environnement n’est pas du tout francophone, j’ai l’impression de me parler toute seule. Ça vient pas, quoi! Je fais un effort avec Mark et je lis avec plaisir des livres en français avec lui. Là depuis que l’école à recommencé, je lui donne quelques instructions en français.
Désolée pour les problèmes de commentaire sur le blog! Je ne sais même pas à quoi c’est dû. Tu peux m’envoyer un courriel quand tu le veux : https://correresmidestino.com/contact-juliette-giannesini/
Tu ne parlerais pas toute seule mais avec ton fils … CQFD
C’est vrai! Disons que les débuts sont… ahem, laborieux. En même temps, pour une fois, il ne me contredit pas 😆
Oui les traiteurs scolaires comme ils disent ici c’est vraiment… euh… différent? avant de voir leurs menus je les envisageais pour les deux minus… ici pas de hot-dogs mais pas de vrais repas à mon sens non plus, donc on s’en passera et on fera des lunchs. Surtout que c’est cher pour ce que c’est. Enfin bon à ce que je vois votre Lunch Lady elle est encore moins sympa s’il faut payer en plus le dessert et les sauces. lol
Pour le français, ben l’immersion ça paraît difficile mais c’est vrai que les enfants apprennent vite! surtout s’ils parlent entre eux.
Je trouve effectivement ça super cher pour de la junk food :-/
Il faudrait que je trouve à Mark des copaines francophones… parce que tous les enfants sont anglophones ou allophones et se parlent en anglais!
« L’école, ça fait chier. »
« Mort aux cons ! »
« Nom de dieu de putain de bordel de merde ! »
« Casse-toi, pôv’ con ! »
Sérieusement, Mark devrait passer une semaine avec moi histoire d’acquérir de bonnes bases en français. Ses profs vont être impressionnés.
Mes parents lui ont appris à dire “zut” et “n’importe quoi”, c’est un début. Et il a aussi demandé ce que “putain” voulait dire, un soir où je prenais ma douche et que je venais de réaliser que le ballon d’eau chaude était vide…
Ça sert à la ponctuation dans le sud de la France.
Pas faux.
Comme tu le sais les miens aussi sont dans une école francophone en Ontario. Tous leurs copains (à part qlq exceptions) parlent anglais à la maison, donc ils apprennent petit à petit l’anglais dans l’autobus et la cour d’école… Par contre, nous parlons français à la maison, alors pour nous la difficulté est plutôt de garder le contact quotidien avec l’anglais. Alors quand je les scotche devant la télé, j’ai changé la langue de choix à l’anglais plutôt que le français, pour que les dessins-animés servent à qlq chose!
Le coup de la télé, je le fais aussi 🙂 Par contre, nous on est vraiment dans un environnement anglophone ou allophone, alors pas encore de copains francophones.
Est-ce qu’ils continuent aussi à parler portugais?
Je connais ce système de cours faits dans la langue,c’est courant j’ai l’impression. Ici comme tu sais on va à l’école francophone, on a seulement inscrit B. pour des leçons d’anglais une fois par semaine (dispensés sur le temps d’école mais par un compagnie privée). À la garderie, plusieurs éducateurs étaient anglophones alors les filles comprenaient la plupart des mots. Notre apprentissage se borne à mettre les dessins animés en anglais, et à doubler nos consignes (je les dis dans les deux langues). Mais je ne lâche rien car c’est important pour moi. Il est courant qu’en dehors de Montréal le bilinguisme soit plutôt rare, je veux qu’elles maîtrisent vraiment les deux.
C’est pas facile, l’enseignement d’une langue, finalement! Quel est leur niveau d’anglais en ce moment? Et à quel moment, en théorie, le système éducatif publique québécois commence à enseigner l’anglais (hors cours privés)?
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